Résumé de l'histoire de Jean

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[n'hésitez pas à compléter ce que j'aurais manqué. Wink

]

Il y a des années, Jean et sa compagnie de joyeux compagnons traversaient la vallée de notre petit village. Jean était, comme à son habitude, au devant de la compagnie, monté sur son poney "Jean Bon". (parce qu'il se trouve qu'à l'époque, on donnait son prénom à sa monture en lui ajoutant un nom propre...)

Bref, sur son poney et avec sa compagnie, le voilà très vite à portée d'yeux d'une marée de hobbits. Une marée de hobbits en armure et prêts à assiéger une ville. Une ville en lieu et place du village actuel en fait.

S'approchant depuis l'arrière de l'armée, ils ont tout leur tout pour remarquer la gigantesque créature se présentant sous les remparts: un dragon! Enfin, on aurait dit un dragon mais en se rapprochant Jean découvre la supercherie: il s'agit d'un dragon de bois, le dragon de Troy (:p). Manipulé par les hobbits et crachant des flammes à l'aide d'un soufflet.

Malheureusement pour la compagnie, celle-ci ne se rend compte de la supercherie que trop tard pour empêcher leur mage, poussé par un élan héroïque ou une stupidité maladive, de se faire brûler vif... Paix à ton âme Glanflu le jaune...

Pendant ce temps, le reste de la compagnie suit toujours Jean, monté sur son poney qui arrive majestueusement jusque devant le chef des hobbits. Tous les hobbits alentours sont impressionnés par ce hobbit monté, tellement plus charismatique que leur chef banal, qui ne savaient même pas qu'il était possible de monter sur un poney.

Alors, captivés par l'aura de ce si grand hobbit, lorsque Jean, s'adressant d'abord à sa compagnie dit simplement "Halte", c'est l'ensemble de l'armée qui retint son bras et arrêta l'assaut.
Un lourd silence s'installe alors, comme si ces milliers de combattants étaient suspendus aux lèvres d'un seul, grand, hobbit monté. Ce que beaucoup ignorent c'est que l'allégeance des hobbits se mesure au charisme de leur chef et en un seul mot c'est l'allégeance de l'armée entière qui a changé.
Alors, un des second de l'ancien chef se tourne vers Jean et lui demande:
- Que fait-on, ô grand hobbit chevaucheur de poney?
Jean dit alors la phrase qui restera dans la légende à jamais:
- Rentrez chez vous.
Et tous les hobbits rentrèrent chez eux, libérant la ville et ses habitants qui, pour éviter d'être à nouveau attaqués, décidèrent de changer pour un petit village, moins attirant pour les conquérants...

Et voilà l'histoire de Jean le Grand.

La version de Lysandra:

En apercevant la ville qui se dessinait derrière la colline, Lysandra n’avait pu retenir un soupir de contentement. La jeune aventurière adorait bivouaquer et profiter de la compagnie de la troupe mais elle devait bien avouer que la chaleur réconfortante d’un feu de cheminée, un bon bain chaud et un lit de paille fraîche ne lui feraient pas de mal pour ce soir. Ils avançaient comme à l’accoutumée à pieds, sauf pour Jean, leur compagnon hobbit qui, juché sur son poney, pouvait enfin avancer à leur rythme. Non pas qu’ils aient jamais eu à redire sur son énergie, mais force était de constater que des jambes de hobbit de peuvent pas avoir la même célérité que des jambes d’elfe ou d’humain… La petite troupe d’aventuriers avançait ainsi d’un bon pas malgré la fatigue, la perspective de l’arrivée se dessinant avec plus de netteté sous leurs yeux. Lysandra augmenta même sa foulée pour arriver parmi les premiers au sommet de la dernière colline qui les séparait de la ville où ils allaient faire étape.

Son gigantesque sourire se délita rapidement en une moue mêlant stupéfaction, appréhension mais surtout exaspération. Croyez-le ou non, ce fut bien le principal sentiment qui domina la jeune aventurière qui ne rêvait que d’une bonne bière et d’une sieste face à l’image terrible d’une ville assiégée par une marée humaine. Humaine ? Non ! Cette fois-ci la jeune femme ne put retenir un hoquet de stupeur :

« Ca alors ! Une armée de hobbits ! »

Elle fut rapidement rejointe par les autres aventuriers de son groupe, qui purent ainsi jouir d’une vue imprenable sur cette scène à la fois terrifiante et insolite. Lysandra fronça les sourcils, perplexe. Il fallait reconnaître qu’elle n’avait guère d’expérience mais jamais, au grand jamais elle n’avait entendu parler de ce que les hobbits fussent des guerriers. La jeune femme devait bien admettre qu’elle était dépassée… Elle jeta un coup d’œil à ses compagnons, et plus particulièrement à Jean qui se trouvait directement à sa droite.

« Je savais que les gens de ton peuple ont l’esprit d’aventure mais de là à les imaginer en armée conquérante ! … »

Ils demeurèrent ainsi de longues minutes immobiles, surplombant la vallée assiégée, sans véritablement décider de ce qu’ils devaient faire. Chacun d’entre eux avaient nourri le même espoir d’une soirée de festivités à la taverne idoine mais ils n’en demeuraient pas moins des aventuriers en quête de péripéties héroïques. Ils ne mirent donc finalement pas tellement de temps à prendre une décision, bon gré, mal gré. Jean leur avait d’ailleurs certifié pouvoir converser avec ses semblables afin d’en apprendre plus sur ce siège et aussi, sur cette nouveauté qu’étaient des soldats hobbits !!! … En vérité, Pito et Lana avaient immédiatement voulu se jeter sur l’armée, persuadés qu’ils étaient de ne faire qu’une bouchée de ces « petits bonshommes ». Les deux nobles avaient vivement protesté, préférant rebrousser chemin et trouver une autre ville. Glanflu le Jaune, leur compagnon mage, avait revendiqué haut et fort leur devoir de protection envers les innocents et leur nécessaire lutte contre les forces du mal… toujours à vouloir se donner en spectacle le barbu. En bref, ils avaient fait deux équipes, et remis la décision entre les mains du destin en envoyant chacun lutter dans un combat terrible de … pierre, papier, ciseaux, lézard, spock…

C’est donc d’un pas décidé qu’ils empruntèrent le chemin serpentant le long de la colline et sensé rejoindre la ville. L’ambiance n’était déjà plus la même et chacun d’entre eux avait le regard attentif des débuts de quête. Lysandra, comme tous ses compagnons, avait la main sur le pommeau de son épée, prête à dégainer à tout moment. Elle avait ressanglé convenablement son sac afin qu’il ne la gêne pas et avait discrètement vérifié le nombre de flèches dont elle disposait encore. Un frisson parcouru sa nuque comme à chaque fois qu’ils se dirigeaient vers un danger potentiel, attisant ses sens pour le combat.

Plus ils avançaient plus la rumeur de l’armée de semi hommes enflait, passant d’un bourdonnement ambiant au ronflement hargneux caractéristique d’une troupe impatiente d’aller combattre. Le regard de la jeune aventurière balayait devant elle ce spectacle qui lui était totalement inédit, marchant dans les pas de Lana et Pito qui, comme à leur habitude, avaient pris la tête de la marche, dans cette formation qui, mine de rien, leur était devenue usuelle. Ils ne se firent guère remarquer, arrivant à l’arrière de l’armée qui, elle, entourait la ville et ses remparts. Lysandra avait examiné avec perplexité cette ville qui ne semblait pas en état d’alerte, mais simplement retranchée derrière ses fortifications sans parvenir à comprendre pourquoi ses habitants et leurs soldats ne se défendaient pas.

C’est alors qu’un rugissement terrifiant lui donna une réponse. Déchirant l’air d’un grondement pétrifiant, Une gigantesque flamme enfla dans le ciel, comme émanant d’un point au centre de l’armée. Portant sa main en visière pour contrer l’éblouissement redoutable qui la rendait presque aveugle, Lysandra mit quelques instants à pouvoir discerner la silhouette d’où provenait ce feu formidable. Le corps reptilien caractéristique donna des frissons à la jeune aventurière tandis que l’un de ses compagnons, sans qu’elle ne sache lequel, souffla tout prêt d’elle :

« Un dragon ! »

La créature était relativement éloignée de sorte que Lysandra avait bien du mal à estimer sa véritable taille, ni à pouvoir réellement compter le nombre de ses membres, ou bien s’il avait bien des ailes, comme son père lui avait toujours dit. La troupe s’était immobilisée une nouvelle fois, comme statufiée. L’un d’entre eux avait même lâché un sifflement admiratif couplé d’un «Nom d’une demi-tête de divinité alpine ! ». Le rapport de force était tout de même largement modifié ! Le visage de Lysandra s’était illuminé. Inconsciemment, elle avait dégainé son épée, à la fois terrifiée et subjuguée par cette vision hypnotique. Une pensée ne cessait de tourner en boucle dans sa tête : *Et s’ils parvenaient à tuer un dragon ?! Quelle légende ils deviendraient ?*. Une autre petite voix lui hurlait également que c’était de la folie et voilà pourquoi elle n’avait pas encore chargé comme une cinglée sur l’armée. Malheureusement, il y en avait un, parmi eux, qui paraissait totalement dénué de toute raison.

Sans qu’aucun d’entre eux n’ait pu s’en apercevoir, tant subjugués qu’ils étaient, Glanflu s’était mis à courir en direction du dragon, seul. Le temps pour eux de se rendre compte de l’insanité de leur compagnon qui se ruait à la rencontre du dragon, ils n’eurent que l’occasion de lui hurler de revenir. Glanflu le Jaune, rendu rouge écarlate par sa course, se contenta de se retourner tout en courant et de crier à leur attention :

« J’ai toujours rêvé de faire ça !!! »

Et sous leurs regards horrifiés, le mage se positionna devant le dragon, les bras grand ouvert et déclara d’une voix magnifiquement charismatique et amplifiée par la magie :

« Vous ne passerez paaaaaaaaaaaaaaaaas ! »

L’ensemble de la troupe d’aventuriers put sentir la fierté étreindre leurs âmes… juste avant que le dragon ne crache un nouveau jet de flamme et ne fasse brûler sur pieds Glanflu le Jaune. La mort brutale de leur ami de longue (courte ?) date (mais c’est donc vrai, depuis quand les avait-il rejoints ce barbu ?), Lysandra et ses compagnons retrouvèrent leurs esprits et se remirent en marche, animés cette fois-ci par le désir vengeur d’abattre ce dragon. Mais plus ils avançaient plus le sentiment de malaise que Lysandra ressentait se fit puissant. Le dragon était déjà beaucoup plus petit qu’elle ne se l’était imaginé ! Et ses écailles… elles semblaient…. Etre faites de bois ? A nouveau la réponse vint de l’un de ses compagnons, qui formula tout haut ce que la rouquine venait de réaliser :

« Ce n’est pas un dragon ! C’est une simple machine de guerre ! »

Lysandra ne parvint pas à savoir si elle était rassurée par cette découverte ou non. Dans tous les cas, elle se sentait investie du devoir de venger la mort de Glanflu, ou à tout le moins de sauver la ville pour lui rendre hommage. Leur arrivée avait désormais bien évidemment été découverte par l’ensemble des semi hommes pourtant, curieusement, cela ne leur posa pas le moindre problème. Au contraire, tous s’étaient retournés pour observer la troupe d’aventurier venir à leur rencontrer et, immobiles, ils leur jetaient des regards émerveillés. La gêne et l’incompréhension devenait palpables au sein du groupe qui cheminait plus lentement, perturbé par cette réaction inattendue. Lysandra jeta un regard interrogatif à Lana et à Poussière d’Agonie, qui haussèrent vaguement les épaules. A da gauche cependant, il y en avait un qui avait parfaitement l’air de comprendre ce qui se passait. Jean, monté sur son poney, semblait avoir totalement changé de stature. Droit comme un « i » sur sa monture, il observait avec paternalisme l’ensemble de ses compatriotes. Lysandra tourna à nouveau son regard vers les soldats qui, effectivement, fixaient Jean avec un air béat. Chacun des aventuriers put se rendre compte de l’étrange lien qui paraissait se nouer entre eux aussi obéirent-ils instantanément lorsque Jean leva la main et lança son ordre :

« Halte ! »

Cette fois-ci, il n’y avait plus trace de ce bourdonnement qui régnait dans la vallée. Au contraire, un silence de mort pesait comme une chape de plomb sur leurs épaules tandis que toute l’armée de hobbits était suspendue aux lèvres de Jean. Une légère brise balaya la troupe leur donnant cette allure inimitable de héros légendaires, leur insufflant à tous le courage et la prestance qui y étaient attachées. Après une longue minute dans ce silence mortuaire et un soldat s’avança vers eux. Il portait une armure plus évoluée que celle de ses semblables, et devait sans nul doute être un gradé. Il n’eut pas un regard pour les autres aventuriers mais se dirigea directement vers Jean et, d’une voix forte et claire, lui demanda :

« Que fait-on, ô grand hobbit chevaucheur de poney ? »

Jean, qui n’avait rien perdu de sa superbe, embrassa du regard l’ensemble de l’armée et après quelques secondes qui durent leur paraître une éternité, répondit, d’une voix toute aussi forte :

« Rentrez chez vous. »

Estomaquée, Lysandra vit tous les hobbits rengainer leurs armes, dresser leur paquetage, démonter le dragon de bois et repartir vers le nord. Il fallut longtemps avant que la vallée ne retrouve le calme apaisé de ses jours tranquilles et le groupe d’aventuriers demeura à la même place tout le temps de l’opération. Lorsqu’enfin le dernier soldat eut quitté le champ de bataille et que de la ville s’élevèrent les vivats d’une foule soulagée, Lysandra se tourna vers Jean avec un air malicieux sur le visage :

« La prochaine fois, essaye d’avoir la même attitude après avoir glissé une énième fois dans les latrines ! »

La scène vécu par Caleb

La troupe avançait calmement, comme a son habitude. Caleb finissait la marche et contemplait ses compagnons. Il ne pouvait s’empêcher de penser à leur première rencontre dans se donjon. Il sourit quand il songea au cachot dans lequel il était enfermé a moitié nue avec Marine, il y serait bien resté plus longtemps. Il posa les yeux sur elle et non sans jalousie regarda sa jambe de bois: " ça fait partie de ton charme maintenant" songea t'il avec nostalgie. Malgré se plaisant épisode d'enfermement il n'avais pas nouer beaucoup de lien avec Marine, ni avec beaucoup d'autres de ses compagnons...sauf peut être Jean, lorsqu'ils furent tout deux emprisonné par cet idiot de Nain à la Roche sur Fion.

Son regard se posa maintenant sur Jean. "un semi homme sur un poney, après tout pourquoi pas" . Caleb eu une pensée pour ses compagnons maritime qu'il avait jurer de retrouver après avoir récupéré le trésor du donjon. Il voulait les revoir et retrouver la mer. Il ne pouvait cependant pas repartir maintenant,il ne pouvait pas rentrer avec une jambe en bois et les mains vides. Et a ce moment qu'il vit Lysandra accéléré le pas pour arriver en haut de la colline. Avant même de l'avoir rejoint Caleb l'entendit : « Ca alors ! Une armée de hobbits ! ». Caleb accéléra la marche. Une fois en haut il regarda attentivement la plaine...

"Depuis quand les semi hommes forment des armées" se demanda t il.

La troupe demeura ainsi de longues minutes immobiles, surplombant la vallée assiégée, sans véritablement décider de ce qu’ils devaient faire. Chacun d’entre eux avaient nourri le même espoir d’une soirée de festivités à la taverne idoine mais ils n’en demeuraient pas moins des aventuriers en quête de péripéties héroïques. Ils ne mirent donc finalement pas tellement de temps à prendre une décision, bon gré, mal gré. Jean leur avait d’ailleurs certifié pouvoir converser avec ses semblables afin d’en apprendre plus sur ce siège et aussi, sur cette nouveauté qu’étaient des soldats hobbits !!! … Lana avaient immédiatement voulu se jeter sur l’armée, persuadés qu’ils étaient de ne faire qu’une bouchée de ces « petits bonshommes ». Les deux nobles avaient vivement protesté, préférant rebrousser chemin et trouver une autre ville. Glanflu le Jaune, leur compagnon mage, avait revendiqué haut et fort leur devoir de protection envers les innocents et leur nécessaire lutte contre les forces du mal… "pfff les mages et leurs belles paroles, c'est pas la protection des innocent qui va me payer mon rhum" songea Caleb. En bref, ils avaient fait deux équipes, et remis la décision entre les mains du destin en envoyant chacun lutter dans un combat terrible de … pierre, papier, ciseaux, lézard, spock…

Caleb se retrouva face à Lana pour se duel. Il fit en sorte de le perdre, fort et de constater qu'il appréciait bien la compagnie de la guerrière. Elle lui rappelait un compagnon d'arme sur son navire: Müss Tache. Lui aussi était un guerrier...mais qui c'était épris de piraterie. Il se jugera des les présenter pensant que ces deux la s'entendrait à merveille.

C’est donc d’un pas décidé qu’ils empruntèrent le chemin serpentant le long de la colline et sensé rejoindre la ville. L’ambiance n’était déjà plus la même et chacun d’entre eux avait le regard attentif des débuts de quête. Tous ses compagnons, avait leur main sur le pommeau de leur épée, prêt à dégainer à tout moment. Caleb lui, jouait avec couteau d'une main et posa l'autre sur sa ceinture prêt a en dégainer un autre.

Plus ils avançaient plus la rumeur de l’armée de semi hommes enflait, passant d’un bourdonnement ambiant au ronflement hargneux caractéristique d’une troupe impatiente d’aller combattre. Ils ne se firent guère remarquer, arrivant à l’arrière de l’armée qui, elle, entourait la ville et ses remparts. Caleb fermait encore la marche, et comme avant chaque combat, lorsqu'il cligne des yeux, ceux ci restèrent fermer plus longtemps que la moyenne et il se répéta lentement, a chaque pas et en caressant la pogné de son couteau: " précis...rapide...et fort"

C’est alors qu’un rugissement terrifiant arriva a ses oreilles. Déchirant l’air d’un grondement pétrifiant, Une gigantesque flamme enfla dans le ciel. Caleb n'avais jamais entendit un tel son il tourna la tête et au moment ou ses yeux se posère sur la bete il entendit: « Un dragon ! »

Caleb plissa les yeux pour mieux observer la chose. Il eu du mal a accepter ce qu'il voyait. Un dragon...non impossible...il l'aurait vu depuis la colline. Tout d'un coup il vit quelqu'un se mettre a courir. Glanflu s’était mis à courir en direction du dragon, seul.. Glanflu le Jaune, se contenta de se retourner tout en courant et de crier à leur attention :
« J’ai toujours rêvé de faire ça !!! »

Et sous leurs regards horrifiés, le mage se positionna devant le dragon, les bras grand ouvert et déclara d’une voix magnifiquement charismatique et amplifiée par la magie :

« Vous ne passerez paaaaaaaaaaaaaaaaas ! »

Même si Caleb n'étais pas un fervent admirateur des mages, celui ci venait de démontrer son courage...ou sa stupidité, Caleb hésitait encore entre les deux, mais se mage lui avait donné envie de faire pareil. A peine eu le temps de réagir qu'un jet de flamme engloutit Glanflu. La troupe se remire en marche non parce qu'il el voulait mais parce qu'il le devait. Venger le mage était maintenant dans tous les esprit, même pour le pirate. En se rapprochant, Caleb s'étonnait de voir le fameux dragon rétrécir...et ces écailles étaient...cela ressemblait a quelque chose qu'il connaissait bien...Il plissa des yeux et la vérité lui apparu tel une évidence: du bois! Il lança a haute voix:

« Ce n’est pas un dragon ! C’est une simple machine de guerre ! »

La mort de Glanflu lui sembla beaucoup moins spectaculaire et heroique tout conte fait.
L'arrivé de la troupe avait désormais bien évidemment été découverte par l’ensemble des semi hommes pourtant, curieusement, cela ne leur posa pas le moindre problème. Au contraire, tous s’étaient retournés pour observer la troupe d’aventurier venir à leur rencontrer et, immobiles, ils leur jetaient des regards émerveillés. La gêne et l’incompréhension devenait palpables au sein du groupe qui cheminait plus lentement, perturbé par cette réaction inattendue. Caleb vit Lana et Poussière d’Agonie, qui haussèrent vaguement les épaules. Caleb fixa les semi hommes . Puis se rendit compte que l'armée ne les regardaient pas mais qu'elle regardait qu'un seul d'entre eux: Jean. Chacun des aventuriers put se rendre compte de l’étrange lien qui paraissait se nouer entre eux aussi obéirent-ils instantanément lorsque Jean leva la main et lança son ordre :

« Halte ! »

Cette fois-ci, il n’y avait plus trace de ce bourdonnement qui régnait dans la vallée. Au contraire, un silence de mort pesait comme une chape de plomb sur leurs épaules tandis que toute l’armée de hobbits était suspendue aux lèvres de Jean. Une légère brise balaya la troupe leur donnant cette allure inimitable de héros légendaires, leur insufflant à tous le courage et la prestance qui y étaient attachées. Après une longue minute dans ce silence mortuaire et un soldat s’avança vers eux. Il portait une armure plus évoluée que celle de ses semblables, et devait sans nul doute être un gradé. Il n’eut pas un regard pour les autres aventuriers mais se dirigea directement vers Jean et, d’une voix forte et claire, lui demanda :

« Que fait-on, ô grand hobbit chevaucheur de poney ? »

Jean, embrassa du regard l’ensemble de l’armée et après quelques secondes qui durent leur paraître une éternité, répondit, d’une voix toute aussi forte :

« Rentrez chez vous. »

L'armée rangea les armes et se dissipa doucement sous les yeux stupéfait du Pirate, qui avait toujours le couteau en main. Il fallut longtemps avant que la vallée ne retrouve le calme apaisé de ses jours tranquilles et le groupe d’aventuriers demeura à la même place tout le temps de l’opération. Lorsqu’enfin le dernier soldat eut quitté le champ de bataille et que de la ville s’élevèrent les vivats d’une foule soulagée, Caleb entendit La voix de Lysandra :

« La prochaine fois, essaye d’avoir la même attitude après avoir glissé une énième fois dans les latrines ! »

Il ne pu se retenir de rire. Se raproccha de Jean, posa sa main sur l'épaule de celui ci , montra l'entrée de la ville et dit avec un sourire: " La voie est libre petit seigneur" .

Il se tourna ensuite face a la troupe et dit d'un air solennel: "souvenez vous de se jour, le jour ou Jean le semi homme a été...grand" et Caleb se remit a rire encore plus fort.

Résumé de l'histoire vu par Pito :

Pendant que la troupe marchait en direction de la ville, Pito réfléchissait (dans la mesure ou il en était capable) a ce que cette troupe lui avait déja permis d'accomplir. C'était un bon début mais il lui restait un long chemin a parcourir pour devenir suffisament puissant pour inspirer le respect et la crainte qu'il avait percu envers ce guerrier légendaire qu'il avait pris pour modèle dans sa quête d'aventure.

Mais alors qu'il approchaient du sommet de la colline qui avoisinait leur destination, une odeur de fumée et de sang lui parvint au nez. Son odorat de semi-orque étant supérieur a celui des autres membres du groupe, il devait être le seul au courant d'une potentielle menace dans les environs.
Il fronça les sourcils et émit un grognement par réflexe. Dans ces cas, la il était toujours tourmenté par le dilemme de courir a toute vitesse vers l'action afin de se distinguer et les nombreuses injonctions du groupe qu'il avait pu recevoir afin d'éviter cela. Il se dit qu'il n’allait pas tarder a être fixé sur ce qui se cachait derrière la colline et qu'il serait toujours temps de demander aux autres si il pouvait charger.

C'est alors que Lysandra qui marchait a ses cotés vit son air renfrogné et décida d’accélérer sur quelques pas pour voir par dessus la colline. Et ce ne fut que lorsqu'elle dit avec stupeur :« Ça alors ! Une armée de hobbits ! » ; que le regard de Pito se posa sur un improbable champ de bataille ou les assiégeants ne dépassait pas le coude du guerrier. Il se tourna immédiatement vers les membres du groupes comme pour chercher des regards approbateurs qui lui permettrait de se lancer a l'assaut de l'armée. Il vit que Lana évaluait la menace avec intensité : elle semblait motivée.

Mais après plusieurs minutes extrêmement frustrantes a débattre en faveur du mage qui désirait sauver la ville. Les deux guerriers et le sorcier se virent imposer un jeu afin de décider de la marche à suivre. Le semi-orque n'aimait pas ce jeu, parce qu'il s’emmêlait toujours les pinceaux depuis qu'on lui avait explique les règles avec 5 signes.

Il perdit (bien évidemment) contre Jean et dut se résoudre a rester tranquille alors qu'ils traversaient les lignes depuis l'arrière de l'armée.

Mais lorsqu'ils furent plus proches, Pito vit jaillir un énorme souffle de flamme au dessus de l'armée et se rendit vite compte qu'il provenait de ce qui semblait être un dragon. Son excitation explosa mais se teinta de prudence. Libérer une ville en fauchant des semi-hommes aurait été une bonne occasion de se faire un nom facilement, mais un dragon impliquait plus de chances de finir sa quête prématurément.

Mais alors que Pito luttait pour rester calme, il vit Glanflu le jaune courir vers la créature et se poster devant sa gueule. Il hurla une courte phrase en ouvrant les bras, pris un air solennel et fier de qu'il avait accompli et se fit immédiatement noyé dans une gerbe de flamme gigantesque.

Le groupe resta bouche-bée.

Le guerrier impatient ne comprenait pas, il se dit que le mage avait du rater son sortilège. Il avait donc couru vers le dragon dans l'espoir de le tuer tout seul grâce a ce sort étrange : "vouneupass'répaaah". Essayant alors de rafler un dragon sous le nez de ces compagnons ; il avait bien mérité son sort !

Ils s'avancèrent encore et alors qu'un grand nombre de semi-hommes se tournaient vers eux, Lysandra s’écria :

« Ce n’est pas un dragon ! C’est une simple machine de guerre ! »

L’espoir déjà vains de Pito s'évanouirent : dans tous les cas il ne combattrait pas un dragon aujourd'hui. Il accéléra alors le pas, les armes sorties. Il n'y avait plus de grandes menaces alors si ils devaient parlementer afin de pouvoir sauver la ville, autant que ça soit fait vite : il y avait toujours des chances que les négociations échouent.

Lorsqu'ils s'enfoncèrent dans les rangs, aucun soldats ne les attaqua. Pito en fut fort déçu et guettait la moindre tentative d'assaut comme un signal pour se déchaîner sur les hobbits. Ils paraissaient tous fascinés par le groupe et bientôt ils formèrent un grand cercle qui suivait leur progression.

Le guerrier était si fébrile que lorsque Jean s'exclama : « Halte! », il se figea par réflexe en regardant autour de lui en cherchant toujours une potentiel menace.

C'est alors qu'un des semi-homme demanda des ordres a son homologue juché sur Jean Bon, sa monture. Celui-ci répondit a toute l'armée : « Rentrez chez vous. ».

Et les soldats amassés commencèrent a ranger leurs équipements et a quitter les abords de la ville. Le semi-orc était anéanti. Comment en était-on arrivé la ? Une armée entière d'ennemis a combattre et en quelques mots, plus rien a faire !

Alors que les derniers traînards passaient a proximité des aventuriers, Pito envoya un regard interrogateur à Lana tout en pointant le dernier groupe d'ennemis potentiel du menton. Elle fit non de la tète, affichant elle aussi un air déprimée. A ce moment précis, le guerrier dépité sut que sa journée était gâchée.

Et pendant que les autres membres du groupe plaisantaient et que Caleb riait a s'en tenir les cotes, il se mit a marcher d'un pas lourd vers la porte de la ville. Il fallait qu'il trouve rapidement une taverne ou il pourrait noyer dans l’alcool le souvenir de cet affreuse opportunité gaspillée.

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